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Tout d'abord, pas de scène.
Et la nécessité de réinterroger les frontières poreuses entre l'art et la vie.

Sans le public, il n’y a pas de performance.

Nous sommes donc réunis pendant une heure, peut-être plus,

et nous allons réfléchir, vivre, dessiner boire et manger, tous ensemble.

 

On part de notre nudité.

Des expériences en tant qu’artiste et modèle vivant qui nous poussent

à questionner la charge érotisante et pudibonde d’un corps effeuillé.

On se penche sur la construction de notre regard.
Sur ces corps mis à nu par des générations de peintres et de publicistes.

Notre conception de la nudité s’en trouve questionnée, ébranlée.
Tout comme notre rapport à la féminité, à l’intime, à la pudeur...

Et vous... vous êtes là, vous nous regardez, on vous regarde,

et quelque chose va advenir.